Souffle le vent et le feu sur la colline s’embrase.

Brise s’est écrit comme la conclusion d’un chemin poétique, la clôture d’une aventure qui aimait puiser librement ses images et symboles, ses paysages et récits, ses mots et visages, dans l’univers biblique, « la plus grande source de poésie de tous les temps » selon le peintre Chagall, comme dans la terre de la lointaine mémoire d’une humanité en attente d’aurore. Brise comme un murmure au seuil du mystère, l’exploration des jardins du cœur. Non pas des accents tempétueux mais des vers posés sur le silence. Une veille aux rives des possibles, une espérance aux clairières des rencontres. Des pas dans le désert, une lumière sur la colline. Souffle le vent léger, porteur de signes de feu.