Ariel de La Vega Sang noir d’une nuit d’été en Argentine
24 €
De cette fête de la mort l’amour s’élèvera-t-il un jour ? Découvrant le travail d’Ariel de La Vega, Agnès Callu propose d’arpenter la psychologie des profondeurs de l’artiste soulignant les vertiges de sa fascination pour le gigantisme culturel de Borges autant que la fureur de ses nervures à la craie faisant barrage aux fronts tourmentés d’Amazones contemporaines, le regard fixé sur les mythes. Fouillant les fantasmatiques du peintre depuis les incendies de ses rêves, elle exhume sa Persona transférée au féminin, brûlée par La Postérité du soleil de l’Argentine et de l’Italie, brillant en sombre à l’estuaire des encres noires de Victor Hugo et des dorures syncrétiques comme fragmentaires de Gustave Moreau.. le mot de l'éditeurLa démarche d'Agnès Callu est incontestablement originale. A mi-chemin entre onirisme et critique pertinente, elle laisse parler l'oeuvre de l'artiste, qui n'est, comme dans les rêves, ni tout à fait objet, ni complètement sujet. L'auteure laisse parler ce qui doit parler, d'où l'ambiguïté du titre et de la mention d'auteur. Ce jeu de miroirs dans le silence et la pénombre est propice, sinon à la compréhension, du moins à l'immersion soumise et volontaire dans le bain primordial de la création artistique.